L’Ecole Doctorale en Sciences Sociales est une formation qui se fait dans le cadre du Centre d’Etudes Doctorales en Sciences Humaines et Sociales et s’appuie sur les structures du Centre Marocain des Sciences Sociales (CM2S). Elle vient couronner le processus de réforme du cursus de l’enseignement supérieur (LMD). La formation cherche à répondre au souci d’interdisciplinarité retenu par l’université. Il s’agit ainsi de proposer des formations de chercheurs dans les champs disciplinaires suivants : Sociologie, Anthropologie, Histoire et Sciences politiques, ainsi qu’aux différentes articulations possibles entres ces mêmes champs, dans une perspective d’interdisciplinarité. Le concept de formation doctorale construit de nouvelles relations pédagogiques qui associent une formation obligatoire en classe (séminaires spécialisés et conférences de méthodes) et une mise en situation de recherche des doctorants par leur implication au travers du compagnonnage dans des projets de recherche contractés par le Centre.
Objectifs :
- Contribuer à combler le retard du Maroc dans le domaine de la recherche fondamentale en sciences sociales, formant des chercheurs capables de participer à une production scientifique respectueuse des standards internationaux.
- Participer à la réduction du déficit existant quand au nombre de chercheurs en sciences sociales de haut niveau capable de répondre à la demande d’expertise publique et privée dans le domaine de la recherche appliquée.
- Former les futurs enseignants chercheurs en sciences sociales capables de prendre la relève après le départ massif des enseignants prévu à l’horizon 2012.
Axes de recherche : L’Ecole doctorale s’appuie sur les formations de masters dispensées au sein de l’Université marocaine et prolonge les activités du CM2S ainsi que des autres centres partenaires. Chaque doctorant est ainsi obligatoirement rattaché à unité de recherche. Les domaines de recherches ouverts aux doctorants reprennent les axes de recherche proposés par le Centre dans son quadriennal 2008-2012
Il s’agit de :
- Gouvernance notamment la gouvernance urbaine et les transformations sociales et culturelles dans les grandes métropoles.
- Les recherches sur les valeurs et les représentations notamment le travail sur le fait religieux dans ses différentes manifestations aussi bien politiques (mouvements fondamentalistes) que sociales (les formes de religiosité)
- Les recherches sur les processus électoraux et la démocratisation dans une perspective comparée
- Les recherches sur les processus de marginalisation d’exclusion et de précarisation en milieu urbain et périurbain.
- Les recherches sur la mobilité sociale et sur les inégalités scolaires.
- La question de la mémoire et les enjeux qu’elles mobilisent notamment après le travail de l’IER. Cette problématique nous amène à croiser les savoirs politologiques et historiques dans le cadre de ce qu’on appelle l’histoire au présent urbaine.
- Les processus historiques de fabrication des nationalismes et des identités culturelles.
- Les classes moyennes.